![Ar c'hourenez Ar c'hourenez](https://brezhoneg.org/1393-large_default/ar-c-hourenez.jpg)
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« La Presqu’île » est par excellence la nouvelle de l’attente ; elle conte la journée d’un homme, Simon, attendant son amante au bord de la mer, dans le pays de Guérande. On ne verra de la bien-aimée, dont la venue reste incertaine, que cette présence lointaine, fantasmée ; elle est moins femme réelle qu’image labile, changeant au gré de l’imagination et de souvenirs plus ou moins flous. Tandis que surgissent dans l’âme du narrateur tour à tour désir et angoisse, on voit se dessiner à nu ses sentiments véritables, loin de tout romantisme. Cet instant suspendu se colore de nostalgie, de regret, de sensualité, d’ennui, et prend le goût d’arrière-saison qui règne dans ce paysage abandonné, somnolent après la gloire et la lumière de l’été.
Fiche technique