Septembre 1904.C’était la fin de l’après-midi. La jeune femme mit son bonnet noir, ses habits de pluie pour sortir, un lacet dans la poche, un bâton à la main. Le vent se déchaînait sur l’île. Mari-Anna devait se plier en deux pour lutter contre cette force invisible. Elle se rendait chez sa cousine Félicienne...— Qu’est-ce que tu t’es mis en tête, aujourd’hui ? demanda sa mère à Félicienne. Rien de bon, j’en ai peur ! Et pourquoi ta cousine vient-elle ce soir ?— C’était décidé depuis quelques jours, c’est tout, répondit Félicienne à sa mère.
Septembre 1904.C’était la fin de l’après-midi. La jeune femme mit son bonnet noir, ses habits de pluie pour sortir, un lacet dans la poche, un bâton à la main. Le vent se déchaînait sur l’île. Mari-Anna devait se plier en deux pour lutter contre cette force invisible. Elle se rendait chez sa cousine Félicienne...— Qu’est-ce que tu t’es mis en tête, aujourd’hui ? demanda sa mère à Félicienne. Rien de bon, j’en ai peur ! Et pourquoi ta cousine vient-elle ce soir ?— C’était décidé depuis quelques jours, c’est tout, répondit Félicienne à sa mère.