

A l'heure des mails et des réseaux sociaux, on oublierait presque que de grandes amitiés se sont nouées par écrit. Anjela Duval et Gérard Le Gouic ont ainsi échangé lettres et cartes postales, en français mais aussi en breton, entre 1973 et 1980.
On découvre le portrait de la paysanne au quotidien, intimement proche de la nature et des animaux, accablée souvent par le travail de la ferme, et motivée plus que jamais par la défense de la Bretagne et du breton. Derrière la pudeur des mots, ces lettres se font l'écho de la rencontre de deux sensibilités en poésie, celle de la Trégorroise et celle du Quimpérois. Leurs affinités apparaissent en filigrane dans les détails quotidiens, l'amour des chiens, le souci du jardin et la pesanteur des soirées d'hiver, autant de marques du temps qui passe.
Fiche technique