Kuzul ar Brezhoneg

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Plus de breton ?

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Depuis longtemps, certains n’arrêtent pas de prédire la mort de la langue bretonne. Mais les langues vivent aussi, parce que leurs locuteurs et locutrices le veulent. Pour cette raison, le breton reste un moyen de communication quotidien dans une partie importante de la Bretagne rurale. Dans ce livre, il s’agit de situer la langue minorisée dans le conflit avec le français. Par l’étude de cas d’une communauté rurale précise (Ploumoguer dans le Léon), l’auteur essaie de comprendre pourquoi on parle / on ne parle plus le breton en analysant les schèmes d’interprétation qui régissent les activités linguistiques dans la vie quotidienne. Le point de départ théorique est le concept de « réseau social », ancré dans l’lnteractionisme Symbolique. La conclusion à tirer de cette étude est la demande d’un changement fondamental de la politique linguistique française si la pertinence de la langue bretonne doit être assurée.

Après des études de géographie et de français, Eva Vetter s'est spécialisée en sociolinguistique en soutenant une thèse de doctorat sur le conflit linguistique en Bretagne rurale. Une version remaniée et raccourcie de cette thèse a été publiée en 1996 chez Peter Lang sous le titre : « Nicht mehr Bretonisch ? », traduite en français dans le présent ouvrage. Eva Vetter a continué sa recherche linguistique a l’Institut de Linguistique Appliquée de Vienne (1993-1997) et puis à l’Institut de Langues Romanes de Vienne où elle est depuis 1998 chargée de l’Enseignement des civilisations francophones. Ses centres d’intérêt sont la politique linguistique (particulièrement les minorités linguistiques), les théories et méthodes d'analyse de textes et le discours raciste de la droite.

Ti-embann: 
ISBN: 
978-2-86843-193-3
Niver a bajennoù: 
256
Ment: 
21 x 15 x 2
Yezh(où) ar produ: 
Danvez: 
20,00 €